THORVALDSSON
Distributeurs de produits de première classe

Les Instruments à cordes Jay Haide

Etudiants et professionnels font l'éloge des violons, altos et violoncelles à l'ancienne de Jay Haide

Le violon, considéré comme le plus prestigieux et le plus noble des instruments de musique, fit d'abord son apparition à Crémone, en Italie, dans les ateliers d'Andrea Amati, aux environs de 1550. Sa forme et sa sonorité étaient si parfaites qu'il est demeuré essentiellement inchangé à ce jour. Certains "innovateurs" ont tenté d'en améliorer la conception, mais leurs efforts sont pour la plupart tombés dans l'oubli. Aujourd'hui, la recherche sur le violon s'applique à redécouvrir les techniques de travail des grands maîtres luthiers des XVIIe et XVIIIe siècles, car les techniques classiques de fabrication du violon se sont avérées les meilleures.

Au milieu du XVIIe siècle, le violon avait acquis une telle popularité que Les artisans luthiers ne pouvaient plus répondre à la demande. Des manufactures de violons créèrent des ateliers afin de fabriquer des instruments meilleur marché grâce à la division du travail et la spécialisation de chaque ouvrier (sculpture des volutes, cintrage des éclisses, vernissage, etc.). Au XIXe siècle, en Allemagne, en France et en Bohême, de grands ateliers fabriquaient de grandes quantités d'instruments à cordes (et autres instruments), presque exclusivement destinées à l'exportation et dont la majeure partie de la production partait Aux Etats-Unis. L'éventail de la qualité était large, allant d'instruments de fabrication rapide vendus à bas prix (pas plus de l' équivalent de €2 vers 1900), à des ouvrages d'excellente facture, dignes de musiciens professionnels.

Un excellent exemple de ce genre d'entreprises était les ateliers de Mirecourt, centre de la lutherie en France. Les plus grands et les plus connus de ces ateliers étaient ceux de Jerôme Thibouville-Lamy et de Laberte-Humbert. A leur apogée à la fin du XIXe et au début du XXe siècles, c'était de grandes entreprises très actives qui exportaient dans le monde entier. Ils avaient même des salles d'exposition à New York. Ils employaient les meilleurs luthiers qu'ils purent trouver. Ainsi, Thibouville-Lamy employait des luthiers renommés tels que Alfred Acoulon, Emile Blondelet et Charles Buthod (qui travailla pour J.B.Vuillaume). Leurs meilleures productions portent l'étiquette de ces luthiers. Les artisans de leur stature assurèrent la haute qualité des instruments J.T.L..   Marc Laberte assembla une collection de chefs d'oeuvre italiens (Stradivari, Guarneri del Gesu, Amati, Guadagnini, Ruggeri et autres) afin que ses maîtres luthiers puissent les étudier et les copier. Après la Seconde Guerre Mondiale, ces ateliers rapetissèrent lorsque les ouvriers quittèrent Mirecourt pour trouver des emplois mieux rémunérés à Paris et ailleurs. Aujourd'hui, les instruments de musique de ces artisans quasi-anonymes ont vieilli de 60 à 100 ans, développant une sonorité qui en font des instruments d'excellente qualité.

Aujourd'hui, un nombre toujours croissant de personnes étudie le violon et la demande d'instruments à cordes de qualité s'est accrue de nouveau, malgré la réduction des budgets dans les programmes d'enseignement musical des écoles. Les ateliers de lutherie de l'Europe de l'Ouest ne parviennent plus à s'adapter à cette demande car les prix de revenu y sont trés élevés. Des fabriques d'Europe de l'Est et surtout du Littoral Pacifique ont pris la relève et produisent des instruments de qualité comparable à celle des violons à €2 d'il y a 100 ans. Cependant, ce qui pourrait sembler être une bonne affaire n'en est aucunement une: ces instruments s'avèrent être très difficile, voire impossible à jouer, et par conséquent très décourageants pour tout étudiant.

Il y a quelques années, nous sommes devenus distributeurs européens des instruments de musique Jay Haide, développés à Berkeley (Californie) pour répondre aux besoins en violons de bonne qualité et de prix abordable. Ces instruments sont faits à la main, selon des normes exigeantes. Les instruments à cordes "Jay Haide" sont continuellement perfectionnés, les éléments critiques de conception sans cesse évalués et de nouveaux modèles créés. Les nouveaux modèles de notre collection d'instruments "Jay Haide" sont les incomparables violons, altos, violoncelles et contrebasses "Jay Haide à l'ancienne", qui sont à votre disposition chez THORVALDSSON en collaboration avec les Ifshin Violins

Nos partenaires de production de la ligne d'instruments Jay Haide: